Depuis plus de 20 ans, il scrute l’évolution du marché et partage son expertise juridique et commerciale avec les 7 collaborateurs de son service. Laurent Grosjean, responsable du département location, nous livre ses impressions sur les tendances du moment.

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Marché locatif vaudois : ça bouge

Le marché vaudois vit une sérieuse pénurie de logements depuis près de 20 ans, notamment en agglomération. De nombreux programmes de construction vont améliorer la situation à court terme, malgré les freins législatifs dans le secteur de l’habitat. Pendant ce temps, la campagne vaudoise continue d’offrir de belles opportunités à celles et ceux qui fuient l’agitation des villes. Et pourquoi pas vous ?

Le cachet historique et le confort du moderne

Le charme des beaux appartements anciens opère toujours, mais les jeunes générations ne lui sacrifient pas leur bien-être. Aujourd’hui, les locataires attendent des agencements de qualité, avec des cuisines et des salles de bains modernes, bien équipées. Mais, ce qui compte avant tout, c’est la proximité immédiate des commerces, des transports publics et des lieux de loisir. La vie citadine trouve un nouveau souffle grâce à la qualité infrastructurelle des villes romandes, à la mobilité douce, à des boutiques créatives et à l’émergence de flagship branchés.

Les petits appartements, un tournus logique

Si l’offre est plus fournie dans le segment des petits logements et des meublés, c’est sans doute en raison de la mobilité des demandeurs, qui sont souvent des étudiants, des personnes séparées ou des professionnels en mission ; mais aussi des personnes à la recherche d’un lieu de vie simple, au loyer plus adapté.

Portrait-robot de l’appartement idéal

Situé à proximité des commodités, il permet de renoncer à l’automobile et d’emprunter les transports publics. Malgré la loi LDTR, les programmes de rénovation ont amélioré l’aspect visuel et la performance énergétique de nombreux immeubles vaudois. Ce travail de fond porte ses fruits vis-à-vis des nouvelles générations, soucieuses de leur qualité de vie. La tendance est aux grands balcons à vivre, aux équipements complets en électroménager, aux espaces optimisés et aux appartements contemporains.

Pourquoi le haut de gamme ralentit

Il faut y voir une corrélation avec l’économie du canton. L’arrivée de grands groupes internationaux et de leurs cadres supérieurs se raréfie, tout comme les hauts salaires qui donnent accès aux appartements de catégorie supérieure. Restons optimistes : le dynamisme et l’avant-gardisme technologique de notre région produisent de futurs talents, préparent les réussites entrepreneuriales qui rejailliront sur le marché de l’emploi, et par extension de l’immobilier.