Rossano Mantovani, responsable de notre service de rénovations, répond à nos questions sur les actuels projets de rehaussement et de modernisation d’immeubles engagés pour le compte de nos propriétaires.

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À Lausanne, on parle beaucoup de rénovations et de surélévations. À quoi cela est-il dû ?

R.M. C’est une conjonction de raisons motivées par l’amélioration du rendement énergétique, l’entretien des bâtiments, la fiscalité, la rentabilité des fonds et l’opportunité de subventions.
Souvent, les propriétaires sont amenés à faire des travaux de ravalement ou d’équipement, ce qui crée l’opportunité de mettre aux normes leur parc immobilier.

Que propose Galland & Cie dans ce cadre ?

R.M. Notre service intervient comme assistant du maître de l’ouvrage suivie par la direction des travaux et surtout en tenant compte de la répercussion sur les loyers. C’est un avantage considérable pour le propriétaire qui dispose d’un interlocuteur unique, compétent et dont l’ancrage lausannois est plus que centenaire.

Quelle est la valeur ajoutée de ces transformations ?

R.M. Elle est avant tout économique. La maintenance et la modernisation d’un immeuble accroissent sa valeur, réduisent ses coûts énergétiques et améliorent son standing, ce qui justifie une hausse des loyers dans certains cas. Pour ce qui est du rehaussement, l’exiguïté du territoire encourage les initiatives de surélévation, qui favorisent le marché locatif et sont rentables pour les investisseurs. Il n’est pas rare que nous réalisions des travaux de rénovation de concert. Rien n’est fait sans une étude approfondie du rapport entre la dépense et le rendement.

Comment se déroule ce genre de missions ?

R.M. La pesanteur de l’État et la prolifération des procédures complexifient et ralentissent les projets. Chaque dossier passe pour analyse dans un nombre impressionnant de services communaux et cantonaux, avec, à la clé, des délais d’autorisation de 6 mois à 1 an.
La connaissance des démarches administratives est donc cruciale. Chez Galland et Cie, nous défendons les intérêts des propriétaires en faisant preuve de créativité, mais aussi grâce à la maîtrise de chaque étape de travail.

Pourquoi une telle complexité ?

R.M. Ce sont pour la plupart, des mesures de sécurité et environnementales. Par exemple, pour ne citer qu’elles :

  • Le CECB+ (Certificat énergétique cantonal des bâtiments) indique la consommation d’un bâtiment et donne lieu à des propositions d’optimisation. Obligatoire depuis le début de l’année 2017, il nous permet aussi d’obtenir des subsides.
  • Les normes de sécurité ECA (Établissement Cantonal d’Assurance) sont évidemment à planifier. Cette organisation assure la sécurité du parc immobilier et de la communauté vaudoise en termes d’incendie et de prévention contre les dégâts naturels. Elle apporte son conseil et ses recommandations dans la lutte anti-feu, notamment pour les équipements.

Avez-vous une procédure de travail ?

R.M. C’est là une de nos forces car nous suivons des processus rigoureux :

 

  • analyse de la demande du mandant;
  • vérification du plan de zone ;
  • étude de faisabilité ;
  • recherche des partis ;
  • établissement du cahier des charges ;
  • évaluation contextuelle : environnement, lois, servitudes, etc. ;
  • estimation budgétaire ;
  • calcul du rendement financier en comparaison de la situation de départ ;
  • montage du dossier et présentation de chacune des prestations au propriétaire ;
  • informations aux locataires ou copropriétaires ;
  • procédures de demandes d’autorisation ;
  • appels d’offres et sélection de maîtres d’état fiables;
  • engagement des travaux, suivi de chantier, financier et administratif.
  • gestion des demandes des locataires ou copropriétaires ;
  • adaptation des loyers et suivis des procédures

Nous observons avec la plus grande rigueur chaque phase du mandat et assurons à nos clients le meilleur rapport qualité/prix.